POUR BIEN DORMIR DANS UN AVION, SUIVEZ CES QUELQUES RèGLES

Classe économique bondée, voyageurs bruyants, personnel de bord en mouvement, bébés qui pleurent… Ajoutez à cela le faible taux d'humidité dans la cabine, la pression atmosphérique moindre, le mal des montagnes, la température ou encore le bruit: en général, les conditions de vol ne sont pas propices à l'assoupissement.

Heureusement, il n'est pas pour autant inimaginable de s'endormir quelques heures au cours d'un trajet aérien. National Geographic regroupe ainsi plusieurs conseils scientifiques pouvant favoriser le sommeil dans l'avion.

Carla Jaspers, spécialiste de l'ergonomie, conseille vivement aux voyageurs d'utiliser un casque antibruit ou des bouchons d'oreille afin de «bloquer les bruits excessifs provenant de l'avion lui-même ou des passagers du vol». Parmi les conseils de voyage prodigués par cette ergothérapeute: éviter l'utilisation de la tablette rabattable comme repose-tête. Cette position irrite la peau et peut entraîner des engourdissements ainsi qu'un pincement des nerfs.

Un siège légèrement incliné soulage la pression sur le dos et la colonne vertébrale. En matière d'oreiller, il faudrait idéalement investir dans deux coussins: l'un ergonomique pour le cou et la tête, et l'autre destiné au coccyx. Car plus la tête et le cou sont soutenus, plus le sommeil sera réparateur.

Quelle est la meilleure place?

Pour celles et ceux qui n'ont pas pris l'avion récemment, il sera peut-être encore plus difficile de s'installer dans une position confortable. Afin de pouvoir accueillir davantage de passagers, la taille des sièges déterminée par l'industrie a en effet été réduite de 47 à 43,2 centimètres d'accoudoir. L'espace pour les jambes est quant à lui passé de 89 à 78,8 centimètres.

Par ailleurs, la position au sein de l'appareil peut jouer un rôle crucial dans l'endormissement. Il est ainsi conseillé de choisir sa place à l'avance. Sont à éviter: un siège proche des toilettes, le siège côté couloir (plus fréquenté), mais aussi celui du milieu, qui est raide et étouffant. En revanche, le siège côté hublot est idéal pour reposer la tête. Aussi, les rangées de secours offrent plus d'espace pour les jambes, même si les sièges ne s'inclinent pas forcément et que cet endroit est très prisé par les parents avec un bébé.

D'après Jamie Zeitzer, professeur et codirecteur du Centre des sciences du sommeil et du rythme circadien de l'université américaine de Stanford, il est recommandé d'emporter une couette pour les cabines froides et des masques de sommeil lorsque la lumière –qu'elle provienne des fenêtres ou de l'ampoule au plafond d'un voisin de siège– empêche de fermer l'œil.

Reste la question des médicaments. Les passagers ayant une peur bleue de l'avion ont souvent recours à des anxiolytiques comme le Xanax et l'Ambien, tous deux prescrits par les médecins. Certains voyageurs préfèrent la mélatonine, qui n'est pas un sédatif: en vente libre, il s'agit d'une hormone impliquée dans le processus veille-sommeil, et non dans l'insomnie. Un conseil de prudence est d'utiliser la mélatonine pour les voyages de plus de six heures, afin de ne pas arriver à destination groggy. Enfin, un dernier conseil scientifique est évidemment de rester hydraté. L'alcool, lui, peut interrompre le sommeil paradoxal.

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