NOURRITURE, ALCOOL : QUELS PRODUITS ET QUELLES QUANTITéS PUIS-JE RAPPORTER DE MON VOYAGE à L'éTRANGER ?

Fruits, légumes, végétaux, alcool... Quelles sont les règles à connaître avant de rapporter ces produits de vos vacances à l'étranger ? Femme Actuelle vous informe sur tout ce qu'il faut savoir.

Partir en voyage, c'est découvrir de nouvelles cultures. À chaque retour, l'envie de prolonger l'expérience par des souvenirs est tentante. Cependant, tous les produits ne peuvent pas traverser les frontières aussi facilement. Cependant, il est essentiel de savoir ce que l'on peut ramener légalement et ce qui est interdit afin d'éviter toute déconvenue. Des restrictions douanières, sanitaires ou légales existent et varient d'un pays à l'autre.

Peut-on ramener des produits frais ?

Les touristes et les Français revenant d'un pays de l'Union européenne peuvent ramener des produits alimentaires frais (fruits et légumes, viande, poisson, lait, œufs…) sans restriction, à condition de respecter deux critères, comme l'indique le site du Service Public :

  • Les produits doivent être destinés à la consommation,
  • Les quantités doivent correspondre à un usage personnel.

En revanche, "l'introduction en France de produits alimentaires en provenance d'un pays non-membre de l'Union européenne et de l'Outre-mer est très contrôlée", préviennent les douanes françaises. Les produits frais, éviscérés et transformés, issus de la pêche sont autorisés dans la limite de vingt kilos. Les escargots et le miel sont quant à eux autorisés jusqu'à deux kilos. Mais la viande, les produits à base de viande et les produits laitiers sont interdits. Concernant les fruits et légumes, "vous devez présenter un certificat phytosanitaire obtenu auprès du pays de provenance", précise l'administration française, excepté pour les bananes, noix de coco, durian, dattes et ananas.

Est-il possible de rentrer en France avec des végétaux ?

Si vous revenez d'un pays membre de l'UE, les végétaux destinés à la plantation sont autorisés, à condition que les quantités correspondent à un usage personnel. Pour les autres états, vous devez savoir si l'espèce transportée est menacée d'extinction ou non et donc protégée ou non par la réglementation (Convention CITES). Certaines plantes restent cependant interdites, comme le cannabis.

Et de l'alcool ?

Au retour d'un voyage dans un pays européen, repartir avec de l'alcool est autorisé, en veillant à ne pas dépasser les quantités maximales :

  • Dix litres pour l'alcool fort et les spiritueux supérieurs à 22 degrés, comme le whisky, le gin, la vodka, le rhum, le pastis, le limoncello, les liqueurs, etc.
  • Vingt litres pour l'alcool intermédiaire "inférieur ou égal à 22 degrés", comme le porto, le madère, le vermouth, le muscat, le banyuls, etc.
  • 90 litres pour le vin classique et 60 litres pour le pétillant.
  • 110 litres pour la bière.

Les seuils d'alcool autorisés lorsqu'on revient d'un pays hors UE sont beaucoup plus bas :

  • Un litre pour l'alcool fort et les spiritueux supérieurs à 22 degrés, comme le whisky, le gin, la vodka, le rhum, le pastis, le limoncello, les liqueurs, etc.
  • Deux litres pour l'alcool intermédiaire "inférieur ou égal à 22 degrés", comme le porto, le madère, le vermouth, le muscat, le banyuls, etc.
  • Quatre litres pour le vin.
  • Seize litres pour la bière.

Ces restrictions concernent tous les moyens de transport, qu'ils soient individuels ou collectifs. Les voyageurs qui excèdent ces limites risquent une amende de 750 euros ainsi que le paiement des "droits de consommation", des taxes appliquées sur les marchandises importées lors de leur entrée dans le pays. En plus de confisquer les produits concernés, les autorités douanières peuvent également saisir le véhicule personnel utilisé pour le transport si le voyage s'est effectué en voiture.

La contrefaçon est interdite

"Détenir, transporter dans ses bagages ou faire entrer en France des produits de contrefaçon est illégal" prévient le site. Si vous en possédez, vous devrez alors payer une amende comprise entre 1 et 2 fois la valeur de l'objet (non contrefait). Vous risquez également une peine de 3 ans de prison.

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