Où les Français partiront-ils en vacances en 2024 ? Une étude lève le voile sur leurs destinations de prédilection. Elle révèle également que 87 % des habitants de l’Hexagone ne comptent pas revoir …
Les vacances scolaires d'été sont à peine terminées que de nombreux Français s'apprêtent déjà à (re)partir. Tout comme les DINKs, ces couples sans enfant férus de l'été indien, 37 % des habitants de l'Hexagone ont prévu de prendre des congés en septembre cette année*. Et certains voient encore plus loin : ils savent déjà où ils partiront en 2024.
Selon une enquête menée par le gestionnaire d’épargne en ligne Yomoni**, parmi les 62 % de Français qui ont prévu de partir en vacances en 2023-2024, un tiers ont déjà choisi leurs prochaines destinations.
Et c’est la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui figure en tête du classement, avec 39 % des intentions de départ. Elle est talonnée par l’Occitanie (38 %), la Bretagne (37 %) et la Nouvelle-Aquitaine (37 %). Puis, c’est en Auvergne-Rhône-Alpes (35 %), en Normandie (32 %) dans les Pays de la Loire (31 %), en Île-de-France (29 %) et dans les Hauts-de-France (27 %) que les touristes français envisagent leurs prochains voyages.
Les séjours à l’étranger n’arrivent qu’à la 10e place du palmarès (22 %), suivis des régions Grand Est (21 %), Corse (19 %), Bourgogne Franche-Comté (18 %), des DROM-COM (18 %) et du Centre-Val de Loire (15 %).
Contexte inflationniste oblige, l’on pourrait imaginer que les Français opteraient pour l’épargne plutôt que les loisirs, en cas de coup dur. Pourtant, ils sont une écrasante majorité (86 %) à répondre par la négative lorsqu’on leur demande s’ils sont prêts à privilégier leurs économies au détriment de leur budget vacances.
Ainsi, ils sont 67 % à envisager de partir dans des lieux et hébergements aussi coûteux que précédemment, 63 % aussi longtemps et à la même fréquence et 51 % aussi loin et autant de fois. Certains voient même les choses en très grand : 31 % partiront plus longtemps, 37 % plus loin et 31 % dans des hébergements plus coûteux que jusqu’alors.
Parmi les 14 % qui cherchent, à l’inverse, à épargner, les stratégies diffèrent. Si un quart ne partira tout simplement pas en vacances, l’option la plus répandue (59 %) consistera à partir dans des destinations et des hébergements moins onéreux l’année prochaine. Par ailleurs, 22 % partiront à la même fréquence que d’habitude, mais moins loin et, enfin, un quart ne partira tout bonnement pas en vacances.
La période qui pâtira le plus de ces restrictions, auprès de Français qui cherchent à faire des économies ? Les vacances d’automne. Plus de la moitié d’entre eux les limiteront, voire les supprimeront. Ils mettront également la pédale douce sur les vacances d’hiver (49 %). En revanche, pas question de toucher aux vacances d’été : seuls 12 % des aspirants épargnants seraient prêts à les rogner pour épargner.
* Selon le Baromètre des intentions de départ des Français pour l’été 2023 Opinion Way.
** Enquête Yomoni menée auprès de 1 028 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus, auprès du panel de répondants BuzzPress, du 27 juillet au 2 août 2023.
2023-09-11T15:42:51Z dg43tfdfdgfd